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L'organisation indépendantiste basque ETA demande pardon pour le "mal" qu'elle a causé

L'organisation doit annoncer sa dissolution au cours du premier week-end de mai.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Lors d'un rassemblement pour saluer le désarmement de l'ETA, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 8 avril 2017. (MAXPPP)

C'est un geste historique et inédit : l'organisation séparatiste ETA demande pardon pour le "mal" qu'elle a causé pendant sa lutte armée pour l'indépendance du Pays basque, dans un communiqué diffusé vendredi 20 avril, par le journal basque Gara (en espagnol). L'ETA annoncera sa dissolution au cours du premier week-end de mai depuis le Pays basque français, par une "déclaration très claire", avait assuré, la veille, un médiateur international.

Nous avons causé beaucoup de douleur et des dommages irréparables. Nous voulons manifester notre respect aux morts, aux blessés et aux victimes des actions de l'ETA... Nous le regrettons sincèrement.

L'ETA

dans un communiqué

"Un nouveau chapitre de l'histoire du Pays basque et de l'histoire de l'Espagne est clos"

L'ETA avait renoncé à la violence en 2011. Le 8 avril 2017, elle a déposé les armes en remettant la liste de ses caches à la justice française. "Nous entrons dans une nouvelle phase qu'on peut appeler non seulement post-désarmement, post-violence, mais post-ETA : c'est très important et cela va être clair, a expliqué jeudi Alberto Spectorovsky, professeur d'université en Israël et membre du Groupe international de contact (GIC), composé d'experts en résolution de conflit. Il va apparaître clairement qu'un chapitre de l'histoire du Pays basque et de l'histoire de l'Espagne est clos."

Le groupe armé clandestin avait été créé en 1959 en pleine dictature du dirigeant espagnol Francisco Franco. On lui attribue 829 morts et des milliers de blessés au nom de son combat indépendantiste, ainsi que des enlèvements et des rackets. 

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