Cet article date de plus de cinq ans.

Espagne : un ancien professeur d'une école catholique condamné à près de 22 ans de prison pour agressions sexuelles

Dix-sept anciens élèves avaient dénoncé des agressions sexuelles de la part de cet enseignant, même si les faits étaient prescrits dans la plupart des cas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien professeur Joaquin Benitez (à gauche), jeudi 25 avril 2019 lors de son procès à Barcelone (Espagne). (LLUIS GENE / AFP)

Au procès, l'accusé avait demandé "pardon" aux victimes et s'était justifié en mettant en avant les agressions qu'il aurait lui-même subies étant enfant. Un ancien professeur d'éducation physique dans une école catholique a été condamné lundi 29 avril à Barcelone (Espagne) à près de 22 ans de prison pour agressions sexuelles sur mineurs.

Il s'agit de la première condamnation judiciaire dans un scandale qui avait éclaté en 2016 dans les écoles maristes de Barcelone. Plus de 40 plaintes ont été déposées contre 12 professeurs de ces écoles, issues d'une congrégation masculine fondée au XIXe siècle et spécialisée dans l'enseignement.

La grande majorité des cas prescrits

Accusé de "quatre délits d'abus sexuels" selon le tribunal, ce professeur appelé Joaquin Benitez a été condamné à 21 ans et neuf mois de prison. Il devra en outre verser une indemnisation totale de 120 000 euros aux quatre victimes.

Selon le tribunal, "l'accusé disposait d'un bureau personnel avec un lit de repos où il emmenait les élèves pour réaliser des massages censés soulager d'éventuelles lésions" et commettait alors des actes sexuels "sans le consentement des mineurs" âgés de 14 à 15 ans.

Les victimes avaient été auditionnées à huis clos, pour témoigner des agressions décrites dans les plaintes : attouchements, masturbations, fellations et rapports sexuels. Au total, 17 anciens élèves avaient dénoncé des agressions sexuelles de sa part mais les faits étaient prescrits dans la plupart des cas.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.