Cyclisme : Nîmes sous haute surveillance pour le départ de la Vuelta

Impossible d'accéder en voiture dans le centre-ville de Nîmes, samedi 19 août. Au surlendemain des attentats en Catalogne, la ville du Gard est sous haute surveillance : elle accueille le départ de la 72ème édition de la Vuelta, le tour d’Espagne cycliste. Les 22 équipes s'élanceront pour le contre-la-montre dans l'après-midi. Une minute de silence a été respectée vendredi, lors de la traditionnelle présentation des coureurs au public.

Plus de 300 bénévoles se sont activés ces dernières heures pour installer les barrières de sécurité. Toutes les rues sont désormais bloquées. "On n'a plus qu'à attendre l'heure du passage des coureurs, indique Christian, un bénévole. Si on est avec cet esprit d'attentat, on ne fait rien ! Je crois qu'il faut faire abstraction de tout cela et se dire qu'aujourd'hui le vélo est roi et on fait un grand pied de nez à ces gens-là."

Nîmes a l'habitude de gérer de grandes manifestations populaires comme ses Férias de Pentecôte et des Vendanges chaque année. Pour la Vuelta, la Ville a fait appel à une compagnie de CRS supplémentaire. À part cela, le dispositif reste le même. 

"On est expérimenté"

"On travaille depuis des mois avec les différentes autorités, les forces de l'ordre, en Espagne et en France, pour que tout se passe dans les meilleures conditions, raconte Julien Plantier, l'adjoint aux sports de Nîmes. On a l'expérience des Férias, avec des centaines de milliers de personnes qui sont réunies aussi comme cela. Donc, on est quand même expérimenté." Julien Plantier reconnaît que "le risque zéro n'existe pas".

Tout est mis en œuvre pour que ça se passe bien. La vie ne s'arrête pas et il ne faut pas leur donner raison. 

Julien Plantier, adjoint aux sports de Nîmes

à franceinfo

Au total, 1 200 policiers seront déployés sur le terrain samedi, appuyés en permanence par quatre hélicoptères et des drones équipés de caméras pour une intervention immédiate en cas de problème.