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Vidéo 170 bouquetins risquent l’abattage en Haute-Savoie

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“ll est vraiment important de protéger les bouquetins, parce qu’ils sont emblématiques pour toute la faune de la montagne”. En mars dernier, le préfet de Haute-Savoie a annoncé autoriser l’abattage de 170 bouquetins dans le massif du Bargy.
VIDEO. 170 bouquetins risquent l’abattage en Haute-Savoie “ll est vraiment important de protéger les bouquetins, parce qu’ils sont emblématiques pour toute la faune de la montagne”. En mars dernier, le préfet de Haute-Savoie a annoncé autoriser l’abattage de 170 bouquetins dans le massif du Bargy. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

“ll est vraiment important de protéger les bouquetins, parce qu’ils sont emblématiques pour toute la faune de la montagne”. En mars dernier, le préfet de Haute-Savoie a annoncé autoriser l’abattage de 170 bouquetins dans le massif du Bargy.

Je ne vois pas pourquoi on irait détruire tout ça alors qu’on a mis tant d’argent et de moyens pour les protéger

En mars 2022, le préfet de Haute-Savoie a annoncé autoriser l’abattage des 170 bouquetins du massif du Bargy en France.

Ils sont suspectés d’avoir transmis la maladie de la brucellose à un bovin en novembre dernier. Le bouquetin est une espèce pourtant protégée depuis plus de 40 ans.  

“Le bouquetin, c’est un animal qui a pratiquement complètement disparu de nos montagnes parce qu’il a été beaucoup chassé”, explique Pierre Raphoz, photographe animalier.

“Nous disons que les tentatives d’abattages indiscriminées sont contre-productives”. L’abattage indiscriminé, cela signifie abattre des bouquetins sans savoir s’ils sont malades ou non. 

Partout dans le monde, lorsque ça a été testé, expérimenté, ça ne marche pas”, témoigne Jean-Pierre Crouzat, vice-président régional France Nature Environnement.

D’en arriver aux armes à feu… Je ne peux pas considérer ça comme étant une solution

“La bonne méthode n’est pas de procéder à des abattages indiscriminés en tirant dans le tas. La méthode, c’est de capturer le plus possible, de marquer, d’euthanasier les séropositifs et aussi de bien séparer les zones de pâture” ajoute Jean-Pierre Crouzat.

“Il existe des alternatives. S’il n’en existait pas, peut-être, mais là, il existe des alternatives qui sont scientifiquement avérées” affirme vice-président régional FNE.

Le Conseil National de Protection de la Nature a publié un avis défavorable à l’unanimité sur cet arrêté. Une consultation publique en février dernier a récolté 84 % de voix défavorables. 

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