Une étoile de mer trop gourmande dévore la Grande Barrière de corail
L'Australie prend des mesures contre l'acanthaster, une espèce invasive qui serait responsable de plus de 40% des dégâts infligés au massif sous-marin.
Surnommée "couronne d'épines" ou "couronne du Christ" (on comprend pourquoi), l'acanthaster fait des ravages dans la Grande Barrière de corail. L'Australie a annoncé, jeudi 18 juillet, un renforcement des mesures pour lutter cette espèce d'étoile de mer particulièrement invasive.
En 2012, une étude sur la santé du récif a révélé que ces vingt-sept dernières années, la couverture corallienne avait été divisée par deux, imputant 42% des dégâts à cette étoile de mer. Un fléau d'autant plus préoccupant que l'acanthaster prolifère sous l'effet de la pollution.
L'état de santé de la Grande Barrière jugé "médiocre"
L'Australie a rétrogradé la semaine dernière le niveau de santé de la Grande Barrière de corail de "modéré" à "médiocre". L'Unesco a averti Canberra que l'inscription de la Grande Barrière au patrimoine mondial de l'humanité pourrait être mise à mal si aucune action n'était entreprise pour limiter la pollution côtière.
Face au problème, le ministre de l'Environnement, Mark Butler, a débloqué 5 millions de dollars australiens (3,5 millions d'euros) supplémentaires pour la lutte contre l'acanthaster. Les actions déployées ont déjà permis d'éliminer 100 000 de ces étoiles de mer.
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