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Typhon Haiyan : le difficile accès des secours sur place

Quatre jours après le passage du super-typhon Haiyan sur les Philippines, faisant plusieurs milliers de morts, certaines zones sont toujours totalement ravagées, et surtout très difficiles d'accès pour les secours sur place. L'aide humanitaire est difficile à coordonner, et des villages isolés manquent de tout, eau, nourriture et énergie.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Erik De Castro Reuters)

Il est très difficile, quatre jours après le passage dévastateur du typhon Haiyan et ses vents à plus de 300 km/h sur les Philippines, de dresser un inventaire détaillé des dégâts. Le président philippin, Benigno Aquino, a surpris ce mardi en parlant d'un bilan humain plus proche des 2.000 voire 2.500 morts, alors que le chiffre de 20.000 pour la seule ville de Tacloban avait précédemment été avancé.

Le paysage qui s'offre aux sauveteurs arrivés sur place reste donc cataclysmique ; nature dévastée, maisons rasées, corps flottants et puanteur ambiante.

A Tacloban particulièrement, la situation est très critique. Selon Michel Yao, conseiller technique à l'Organisation mondiale de la Santé, présent dans cette ville qui comptait avant la catastrophe plus de 200.000 habitants, "il n'y a plus de services publics, plus d'électricité, pas d'eau ".

Alors que l'urgence est totale dans d'immenses zones de l'archipel philippin, l'aide humanitaire continue à arriver, mais il est difficile de la coordonner. Un porte-avions de la marine américaine est attendu sur place dans les prochaines heures, tout comme un navire britannique. L'Unicef a envoyé 60 tonnes d'ade par avion. Mais le transport, et l'accès, restent plus que jamais précaires.

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