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Plateforme d'Elgin : Greenpeace diffuse une image infrarouge du nuage de gaz

Greenpeace publie jeudi une photo prise avec une caméra spéciale, à 5 km de la plateforme, qui semble montrer un épais nuage provoqué par la fuite. Total n'a pas encore réagi à cette publication.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
La photo publiée par Greenpeace mercredi 4 avril, montrant un nuage de méthane provenant de la plateforme d'Elgin. (GREENPEACE / AFP / GETTY IMAGES)

Greenpeace poursuit son offensive. Après avoir envoyé lundi un bateau pour faire des tests à proximité de la plateforme Total d'Elgin, en mer du Nord, d'où s'échappe du gaz depuis le 25 mars, l'ONG écologiste publie jeudi 5 avril un document qui prouve, selon elle, l'ampleur de la catastrophe. Cette photo, prise avec une caméra infrarouge à environ 5 km de la plateforme, montre un épais nuage de gaz.  Une zone d'exclusion est maintenue à 3,7 km autour du site en raison des risques d'explosion.

Selon Greenpeace, deux types de nuages (tous en rose sur le document) sont visibles : un nuage "naturel" et donc non toxique provenant de la plateforme ; et un nuage de gaz non naturel, qui englobe le premier, "essentiellement constitué de méthane", selon le quotidien britannique Daily Mail. Le groupe Total n'a pas encore commenté ces informations.

Document publié par Greenpeace mercredi 4 avril, montrant un nuage de méthane provenant de la plateforme d'Elgin, où une fuite de gaz est en cours. (GREENPEACE / AFP / GETTY IMAGES)

Au cours de la semaine, Greenpeace avait par ailleurs affirmé qu'il y avait "beaucoup de pétrole" à la surface de la mer du Nord à cause de ce "grave accident", ce que conteste Total. Jeudi, l'entreprise a envoyé une équipe vers sa plate-forme d'Elgin, en mer du Nord, afin d'examiner la fuite de gaz qu'il doit tenter d'arrêter. Des conditions météorologiques défavorables avaient jusqu'à présent empêché Total de faire décoller un hélicoptère.

Total a prévu d'envoyer par hélicoptère huit experts sur la plateforme. Parmi eux, des salariés du groupe qui connaissent bien cette structure et des experts de la société américaine Wild Well Control, spécialiste des interventions d'urgence sur les puits. L'objectif du premier voyage (depuis l'évacuation de la plateforme, le 26 mars) doit être de faire des inspections visuelles, notamment de vérifier l'état de la tête du puits et de procéder à des mesures.

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