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Validation de deux arrêtés anti-pesticides dans les Hauts-de-Seine : "Ce sont des arrêtés d'affichage, les pesticides sont déjà interdits" en ville , affirme Elisabeth Borne

La ministre de la Transition écologique et solidaire incite les maires à "réduire l'usage des pesticides (...) pour des espaces qui relèvent d'eux, comme les cimetières, les terrains de sport".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 22 octobre 2019. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a validé vendredi 8 novembre deux arrêtés anti-pesticides à Gennevilliers et Sceaux (Hauts-de-Seine). L'audience avait eu lieu le 29 octobre. Les deux maires avaient défendu leurs arrêtés au nom de "la santé pour la population".

"Cela n'a rien à voir avec les maires ruraux sur les pesticides à usages agricoles. En ville, les pesticides sont déjà interdits pour la quasi-totalité des usages, donc ce sont essentiellement des arrêtés d'affichage", déclare vendredi 8 novembre sur franceinfo Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire. Les pesticides sont interdits "dans les espaces publics depuis le 1er janvier 2017 et dans les jardins des particuliers depuis le 1er janvier 2019", a précisé la ministre.

Distances minimales au 1er janvier 2020

Elisabeth Borne "partage à 100% la préoccupation de nombreux maires et citoyens sur la nécessité de réduire l'usage des pesticides, mais je dis que si les maires veulent aller plus loin, ils peuvent le faire volontairement pour des espaces qui relèvent d'eux, comme les cimetières, les terrains de sport". En France, "427 communes" ont décidé de se passer de pesticides et ont un label Terre Saine.

Au 1er janvier 2020, des textes "doivent être pris" pour prévoir des distances minimales pour l'utilisation des pesticides par rapport aux habitations. "On a eu une consultation et nous avons eu beaucoup de réponses."

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