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Nicolas Sarkozy s'engage à ne pas fermer Fessenheim s'il est élu président en 2017

Nicolas Sarkozy a estimé ce mardi lors d'une journée de travail des Républicains sur l'environnement que la centrale nucléaire de Fessenheim ne devait pas fermer.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Nicolas Sarkozy en avril dernier. © Sevgi/SIPA)

"Fessenheim ne fermera pas, j'irai le dire aux ouvriers de la centrale", s'est engagé ce mardi midi Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains et candidat à l'investiture de la droite pour 2017.

S'exprimant pendant une convention de sa formation politique sur l'environnement, l'ancien président de la République s'est interrogé sur cette possible fermeture de la plus vieille centrale nucléaire encore en activité en France, confirmée par François Hollande : "Si un réacteur nucléaire est dangereux, pourquoi fermer Fessenheim et laisser ouvert les 53 autres ? On a peur de quoi, d'un tsunami sur le Rhin ?"

Nicolas Sarkozy a affirmé qu'"en vingt ans, Fesenheim rapportera à EDF sept milliards d'euros. C'est à dire qu'on va payer entre 3 et 4 milliards pour indemniser les propriétaires et on va naturellement se priver de la recette, tout ça pour avoir le soutien de gens qui sont debout la nuit et donc couchés le jour", a-t'il commenté, faisant référence au mouvement Nuit debout.

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