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Ne rien acheter de neuf en 2018, c’est le défi de Zero Waste France

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Brut : zero waste france
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Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Avec ce challenge, l’association écologiste souhaite sensibiliser sur les problèmes liés à nos modes de consommation et à leurs conséquences sur l’environnement.

Ils sont déjà 1 700 personnes à avoir accepté de jouer le jeu. L’association écologiste qui lutte contre le gaspillage et la production massive de déchets, Zero Waste France, a lancé un nouveau défi : ne rien acheter de neuf en 2018. Le but est de trouver des alternatives de consommation aux objets neufs comme les vêtements, les livres, l’électroménager, les meubles, ou encore le high-tech.

Faire circuler en priorité les objets déjà présents dans le circuit

« Nos achats de produits neufs ont un impact considérable en termes d’empreinte écologique. » alerte Flore Berlingen, directrice de l’ONG. Chaque année en effet, la quantité de déchets produite par un Français est en moyenne de 590kg. Or, ces détritus en partie brûlés et enfouis engendrent une pollution des sols, des mers et de l’air.

Avec ce défi, Flore Berlingen espère donc engager une consommation plus responsable : « Il y a déjà énormément de biens, d’objets en circulation qu’il faut en priorité faire circuler plutôt que d’en mettre d’autres dans le circuit. Parce que des objets neufs, ça veut dire extraire des matières premières, utiliser énormément de ressources naturelles, d’énergie, d’eau dans le processus de production. » C’est ce qu’on appelle selon elle « le sac à dos écologique » des objets qui nous entourent. Par exemple, « derrière un smartphone qui pèse quelques centaines de grammes, il y a 70kg de consommation de matière en réalité. »

Faire respecter la loi du délit d’obsolescence programmée

Pour atteindre de défi de « zéro déchet », des solutions alternatives aux produits neufs existe : « Il y a des solutions d’achat d’occasion, que ce soit en boutique ou maintenant sur des plateformes en ligne avec parfois une garantie, un service après-vente etc., Puis, poursuit-elle, il y a toutes les solutions ponctuelles de location, d’emprunt grâce à des plateformes qui n’existaient pas il y a 5 ou 10 ans mais qui désormais permettent de localiser un objet dans son voisinage qu’on va pouvoir aller emprunter ou louer. »

Flore Berlingen souhaite aussi alerter les pouvoirs publics sur la loi du délit d’obsolescence programmée qui, selon elle, n’est pas assez « respectée »: « Il y a un certain nombre de cas dans lesquels les produits ne sont tout simplement pas réparables et leur durée de vie est raccourcie de manière un peu artificielle, c’est ce qu’on appelle l’obsolescence programmée. Maintenant ce qu’on souhaite, ce qu’on demande, c’est des produits qui durent plus longtemps et non pas cette frénésie de renouvellement perpétuel. »

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