Les procédures du Groupe international d'experts (Giec) sur l'évolution du climat vont être évaluées
L'annonce faite mercredi par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon fait suite à la polémique sur le contenu trop alarmiste selon certains, du rapport du Giec.
Le Conseil interacadémique, qui regroupe une centaine d'académies des sciences nationales, aura en charge cette évaluation.
Lauréat du prix Nobel de la Paix, le Giec dont les recherches servent de base à la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (UNFCCC), a été mis sur la sellette par les sceptiques du réchauffement climatique après avoir reconnu en janvier avoir commis une "regrettable erreur" en surestimant considérablement la vitesse à laquelle les glaciers himalayens pourraient disparaitre "d'ici 2035, voire avant".
Il a en outre admis le mois dernier, le même type d'erreur en ce qui concerne la part du territoire néerlandais sous le niveau de la mer.
"Que les choses soient claires : la menace que fait peser le changement climatique est réelle. Rien n'a été prétendu ou révélé récemment dans la presse qui puisse affecter le consensus scientifique autour du changement climatique", a souligné Ban Ki-moon, s'adressant à la presse en compagnie de Rajendra Pachauri, président du Giec.
Le secrétaire général a reconnu l'existence d'"un tout petit nombre d'erreurs" dans le quatrième rapport d'évaluation du Giec, document de 3.000 pages publié en 2007 qui s'appuie sur une dizaine de millier d'études scientifiques. "Nous pensons que les conclusions de ce rapport sont réellement à l'abri du moindre doute", a quant à lui déclaré Pachauri.
Le prochain rapport du Giec est attendu en 2013 et 2014.
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