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Le Parlement japonais a définitivement adopté lundi une deuxième rallonge budgétaire destinée à la reconstruction

Après le séisme et l'accident nucléaire de Fukushima, ce nouveau crédit de 2000 milliards de yens (18 milliards d'euros) adoptés ne suffira pas et il encore une rallonge.Après la Chambre basse mercredi, le Sénat a adopté le texte avec les voix des conservateurs de l'opposition et celles du Parti démocrate du Japon au pouvoir.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le Premier ministre japonais Naoto Kan et le ministre des Finances Hideki Noda devant la Chambre basse (19 juillet 2011) (AFP / Yoshikazu Tsuno)

Après le séisme et l'accident nucléaire de Fukushima, ce nouveau crédit de 2000 milliards de yens (18 milliards d'euros) adoptés ne suffira pas et il encore une rallonge.

Après la Chambre basse mercredi, le Sénat a adopté le texte avec les voix des conservateurs de l'opposition et celles du Parti démocrate du Japon au pouvoir.

Cette deuxième rallonge budgétaire est perçue comme un compromis d'attente, après une première de 4.000 milliards de yens (35 milliards d'euros) et avant les discussions au sujet d'une troisième qui devrait s'élever à environ 10.000 milliards de yens (87,5 milliards d'euros).

Le texte adopté lundi prévoit 800 milliards de yens pour la reconstruction du nord-est ravagé le 11 mars par un séisme et un tsunami qui ont fait environ 20.000 morts et disparus.

275 milliards serviront pour le traitement de l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi. 550 milliards iront aux autorités locales des régions sinistrées et 300 serviron à aider les Japonais dont la maison a été gravement endommagée ou détruite.

Le Premier ministre Naoto Kan, qui doit quitter ses fonctions à une date non précisée, veut encore faire approuver encore au moins deux textes: l'un sur l'émission de bons du Trésor pour couvrir le déficit budgétaire, qui atteint 40% du budget initial. L'autre pour favoriser le développement des énergies renouvelables.

Mis en cause par un vote de défiance en juin, Naoto Kan a promis de démissionner une fois atteint un certain stade dans la reconstruction, sans préciser à quel moment il le ferait.

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