Le gouvernement du Honduras a décrété l'état d'urgence dans la capitale en raison du manque d'eau lié à la sécheresse
La sècheresse frappe le petit pays, parmi les plus pauvres d'Amérique latine, depuis plus de six mois.
En conséquence, le ministre de la présidence du gouvernement putschiste, Rafael Pineda, annonce la création de dix puits pour un coût de 1,2 million de dollar.
L'Etat d'urgence a été décidé mardi par le gouvernement de Roberto Micheletti, qui a pris le pouvoir le 28 juin. Son coup d'Etat a renversé le président Manuel Zelaya, actuellement réfugié à l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa. Depuis, les Etats-Unis, l'Union européenne et des organismes internationaux qui ont condamné le putsch ont gelé des millions de dollars d'aide. Un nouveau président élu doit prendre ses fonctions le 27 janvier prochain.
Selon le directeur du système des aqueducs, Jack Arevalo, la situation pourrait empirer en 2010 en raison des baisses du niveau d'eau dans les retenues des barrages de Los Laureles et La Concepcion, qui alimentent Tegucigalpa. Ils ne contiendraient de l'eau que pour un trimestre. Pis, le service de météorologie nationale ne prévoit pas de pluies dans la région en janvier.
Le Honduras est victime d'une sécheresse due au phénomène climatique cyclique "El Niño", qui a placé 250.000 Honduriens au bord de la famine dans l'ouest du pays avec la perte de cultures de maïs, riz ou haricots.
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