Le cargo russe bloqué par Greenpeace pendant six heures a pu prendre la mer avec son chargement d'uranium
Le Kapitan-Kuroptev a appareillé peu après 20H30, après que les militants qui empêchaient son départ eurent été délogés en fin d'après-midi par les forces de l'ordre..
Greenpeace souhaitait "demander une nouvelle fois l'arrêt immédiat des exportations de déchets nucléaires français vers la Russie", a déclaré Greenpeace.
Les militants du mouvement écologiste, qui avaient approché le cargo à la nage et à bord de bateaux pneumatiques, avaient notament déployé des banderoles "La Russie n'est pas une poubelle".
Greenpeace, dont une dizaine de militants s'étaient enchaînés dans la nuit de mercredi à jeudi aux wagons d'un train de déchets nucléaires en gare de Valenton (Val-de-Marne) pour empêcher l'avancée du convoi à destination du port de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), estime qu'il s'agit de "déchets nucléaires", dont l'exportation est illégale, ce que conteste Areva en s'appuyant sur une loi de 2006 qui considère que tout uranium potentiellement réutilisable ne peut être considéré comme tel. L'uranium retraité est destiné à être réutilisé dans des centrales françaises, la France ne disposant pas des capacités nécessaires à ce retraitement, selon Areva.
L'ONG a déjà mené de nombreuses actions coup de poing contre ce type de convois. Mi-février, des militants avaient bloqué durant dix heures un train contenant de l'uranium appauvri à Pierrelatte.
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