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Le bonus-malus automobile attaqué par une étude

C'était la grande idée du Grenelle de l'Environnement : un bonus-malus accordé aux acheteurs de voitures neuves, calculé en fonction du rejet de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Seulement, d'autres polluants n'ont pas été pris en compte... C'est ce que révèle une enquête de l'Automobile magazine.
Article rédigé par franceinfo
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Le problème, c'est qu'il n'y a pas que le dioxyde de carbone qui pollue... C'est fort de cette constatation que l'Automobile magazine jette un pavé dans la mare - et titre sur les “inepties du bonus-malus”.
_ C'était donc la grande idée du Grenelle de l'Environnement : taxer les véhicules les plus polluants, et offrir une prime aux plus propres. Le bonus-malus automobile est en vigueur depuis le début de l'année -- et n'en finit plus de faire couler de l'encre.

Dernière pique envoyée à ses concepteurs, cette étude du magazine, donc. Qui explique que la classification réalisée par l'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, s'est fondée sur la seule émission de CO2. Le problème, explique le mensuel, c'est qu'il existe d'autres polluants - le monoxyde de carbone, les hydrocarbures et les oxydes d'azote, auxquels ont peut rajouter pour les diesels les particules.
_ Si l'on met bout à bout tous les polluants, on aboutit à un classement radicalement différent, que publie le magazine.

Selon les résultats de l'enquête, les grosses berlines allemandes sortent largement en tête, loin devant les petites citadines françaises...

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