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La présidence de la conférence de Copenhague propose de réduire de 50 % d'ici 2050 les émissions de gaz à effet de serre

Le calcul se ferait par rapport à l'année de référence 1990. Cet effort incomberait à hauteur de 80 % aux pays riches, selon les propositions de la présidence danois de la conférence sur le climat révélées par Reuters.Ce document devrait servir de base aux travaux de la conférence qui se tiendra du 7 au 18 décembre dans la capitale danoise .
Article rédigé par France2.fr
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Les émissions de gaz à effet de serre: un enjeu pour la planète (DR)

Le calcul se ferait par rapport à l'année de référence 1990. Cet effort incomberait à hauteur de 80 % aux pays riches, selon les propositions de la présidence danois de la conférence sur le climat révélées par Reuters.

Ce document devrait servir de base aux travaux de la conférence qui se tiendra du 7 au 18 décembre dans la capitale danoise .

Le Danemark appelle par ailleurs à un "pic" des rejets à l'échelle de la planète en 2020 et reprend à son compte l'objectif des climatologues de contenir sous les 2°C l'élévation moyenne des températures.

Le document ne fixe aucun objectif chiffré à moyen terme pour les pays développés.

Les négociations internationales sur le changement climatique, lancées à Bali fin 2007, ont pris trop de retard pour que Copenhague débouche sur un accord contraignant susceptible de remplacer le protocole de Kyoto à son expiration, en 2012.
L'affrontement entre pays riches et pays pauvres sur la répartition de l'effort et son financement explique largement ces lenteurs.

Mais de nombreuses capitales espèrent que les progrès récemment enregistrés, comme l'annonce d'objectifs pour la première fois chiffrés par les Etats-Unis et la Chine, permettront à leurs délégués de repartir de Copenhague avec un accord politique substantiel. Lequel pourra ensuite être traduit en traité contraignant.

Le premier ministre danois, Lars Lokke Rasmussen, a dit vouloir un accord "politiquement contraignant" de cinq à huit pages avec des annexes soulignant les obligations de chaque pays, dont des objectifs de réduction des émissions à l'horizon 2020 pour les nations développées. Il veut également que la conférence de Copenhague fixe 2010 comme année-butoir pour la traduction de ces objectifs dans le texte d'un traité international.

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