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La police japonaise a commencé jeudi à rechercher des victimes du tsunami autour de la centrale de Fukushima

Pour la première fois depuis le 11 mars, quelque 330 policiers vêtus de combinaisons et de masques vont fouiller les décombres dans une zone jusqu'ici inexplorée de 10 kilomètres de rayon autour du site atomique.Selon un bilan provisoire de la police, 13.349 personnes ont été tuées et 14.867 autres sont toujours portées disparues.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Les forces de défense japonaises recherchent des corps autour de Sendai, dans la préfecture de Miyagi. (AFP PHOTO / ROSLAN RAHMAN)

Pour la première fois depuis le 11 mars, quelque 330 policiers vêtus de combinaisons et de masques vont fouiller les décombres dans une zone jusqu'ici inexplorée de 10 kilomètres de rayon autour du site atomique.

Selon un bilan provisoire de la police, 13.349 personnes ont été tuées et 14.867 autres sont toujours portées disparues.
Après la catastrophe nucléaire survenue à la centrale Fukushima, les autorités ont fait évacuer la population habitant une ceinture de 20 km alentour, en raison des rejets radioactifs. Le 3 avril, la police avait mené des recherches uniquement dans la zone distante de 10 à 20 kilomètres.

"Les recherches ont débuté vers 10H00 (01H00 GMT) et s'achèveront au coucher du soleil", a déclaré un porte-parole de la police de la préfecture de Fukushima.

"Il est difficile d'estimer le nombre de personnes encore portées disparues dans la région. On doit les retrouver le plus vite possible", a-t-il ajouté. "Si les corps dégagent un taux trop élevé de radioactivité, nous devrons les laver avant de les autopsier et de les emporter à la morgue", a-t-il souligné.

Le bilan des morts devrait donc encore s'alourdir. Selon les chiffres toujours provisoires de la police, 13.349 personnes ont été tuées par le séisme et le tsunami, alors que 14.867 autres sont toujours portées disparues.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a affirmé qu'il n'y avait "pas besoin de nouvelles mesures de santé publique" au Japon, soulignant que les risques pour la santé "pour une zone au-delà des 40 km" de la centrale ne sont pas plus "élevés aujourd'hui qu'hier".

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