Jean-Louis Etienne a largué les amarres, cap sur l'Arctique
Jean-Louis Etienne devait décoller cet après-midi. Une fenêtre favorable s'est dégagée ce matin au dessus de la banquise du Sptizberg, et l'aventurier n'a pas voulu la rater.
Sa “rozière”, baptisée Generali, un ballon mixte gonflé à l'air chaud et à l'hélium est partie pour une première, si, la mission réussit : le survol intégral de la banquise, d'est en ouest, soit 3.500km. A 63 ans, Jean-Louis Etienne fait un retour au Pôle Nord. En 1986, il avait été le premier homme à atteindre le pôle géographique en solitaire (cliquez ici pour retrouver l'interview de Jean-Louis Etienne sur France Info).
L'expédition veut allier l'aventure et les sciences. Ce survol permettra de mesurer les teneurs en CO2 ou en particules solides et liquides (aérosols) de la stratosphère au-dessus du pôle Nord, grâce aux capteurs fixés par des scientifiques sur la nacelle du ballon. Le médecin-explorateur embarque aussi un magnétomètre qui mesure le champ magnétique terrestre en constante évolution.
Son défi est osé, voire risqué. La rozière n'est pas un dirigeable. C'est le vent qui décide de la pousser où bon lui semble. Alors, entre zéro et 3000 mètres d'altitude, il convient sans cesse de monter ou descendre pour attraper
les bonnes veines de vent allant dans le sens où l'on souhaite aller.
_ Tout au long de son vol d'une douzaine de jours, passant par le pôle nord géographique, Jean-Louis Etienne sera assisté au sol d'une équipe technique et scientifique de haut niveau.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.