Cet article date de plus de quinze ans.

Japon: le gouvernement gèle 48 projets de barrages

Le gouvernement japonais a annoncé le gel de 48 projets de construction de barrages
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Le gouvernement japonais a annoncé le gel de 48 projets de construction de barragesLe gouvernement japonais a annoncé le gel de 48 projets de construction de barrages

Il souhaite limiter les "gaspillages" budgétaires dont il accuse le pouvoir précédent. Le ministre des Transports et de l'Aménagement du territoire, Seiji Maehara, a indiqué que ces projets étaient suspendus au moins jusqu'en mars 2010.

Le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre-gauche) a promis de mettre fin aux politiques de grands travaux.

Elles étaient habituelles pour le Parti libéral-démocrate (PLD), la formation conservatrice au pouvoir pratiquement sans interruption depuis 1955, vaincue lors des élections législatives du 30 août.

Le gouvernement avait déjà annoncé l'annulation de deux projets de barrage, dont celui de Yamba au nord de Tokyo, un chantier emblématique au budget de près de 3,5 milliards d'euros qui était en discussion depuis les années 1950.

Ce projet, qui devait aboutir à l'inondation d'une vallée sauvage dans les montagnes du centre du Japon, avait vu son budget exploser au fil des années après de nombreux faux départs et se heurtait à l'opposition des riverains.

Mais la décision du gouvernement de l'abandonner a exaspéré beaucoup de résidents anciens et actuels de la vallée, alors que les travaux sont déjà bien avancés. Certains exigent que le barrage soit terminé, tandis que d'autres ont demandé à pouvoir revenir dans les villages qu'ils ont dû abandonner.

Les constructions de routes et de "ponts vers nulle part" étaient considérés comme un moyen pour le PLD de choyer ses électeurs dans les provinces. Mais le PDJ du Premier ministre Yukio Hatoyama a prévu d'éliminer toutes les dépenses budgétaires jugées superflues pour les réorienter vers des programmes sociaux.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.