Cet article date de plus d'onze ans.

En 2011, la Terre a étouffé sous les gaz à effet de serre

L'Organisation météorologique mondiale a indiqué que leur concentration dans l'atmosphère avait battu de nouveaux records. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Parmi les gaz à effet de serre incriminés dans le réchauffement par l'Organisation météorologique mondiale, le dioxyde de carbone arrive en première position. (STEFAN ERNST / PICTURE PRESS RM / GETTY IMAGES)

ENVIRONNEMENT – Mauvaise nouvelle pour la planète. La concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère a atteint un nouveau pic en 2011, a révélé mardi 20 novembre l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son Bulletin sur les gaz à effet de serre publié à Genève (Suisse).

Selon les dernières analyses, la concentration de dioxyde de carbone (CO2), de méthane et de protoxyde d'azote a battu des records l'an dernier. Entre 1990 et 2011, la responsabilité des gaz à effet de serre dans le réchauffement climatique a augmenté de 30%, a ainsi précisé l'OMM. Parmi les gaz incriminés, le dioxyde de carbone arrive en première position. 

Un réchauffement "pendant des siècles"

La concentration de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de 2 ppm (parts pour million) en 2011, et de 2,3 ppm en 2010. "Ce taux d'accroissement est supérieur à la moyenne des années 1990 (1,5 ppm), mais correspond à la moyenne des dix dernières années", écrit l'OMM. Et depuis le début de l'ère industrielle en 1750, environ 375 milliards de tonnes de carbone se sont évaporées dans l'espace sous forme de CO2, révèlent les statistiques.

Problème : cette pollution ne va pas s'évaporer avec le temps. Bien au contraire. Michel Jarraud, secrétaire général de l'OMM, a ainsi indiqué que "ces milliards de tonnes de CO2 additionnels dans notre atmosphère vont rester pendant des siècles, et réchauffer encore plus notre planète. Cela aura des répercussions sur tous les aspects de la vie sur Terre."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.