Des milliers de Japonais évacués des zones proches des installations nucléaires de Fukushima ont été passés au scanner
Dans les centres d'évacuation, des secouristes, portant masques de protection et vêtements spéciaux, passaient les habitants de la région au scanner pour vérifier l'exposition aux radiations.
Neuf personnes ont montré d'ores et déjà des signes possibles d'irradiations a indiqué samedi l'Agence de sûreté nucléaire japonaise.
Le nombre de personnes irradiées du fait des incidents de la centrale de pourrait s'élever entre 70 et 160, a-t-elle ajouté.
L'exposition possible de la population aux radiations est prise très au sérieux par les autorités. Le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a assuré samedi que les radiations sur le site avaient "plutôt baissé" après l'explosion, laquelle "n'a pas eu lieu dans le réacteur", a-t-il insisté.
La radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site de Fukushima, correspondait à la limite de radioactivité à ne pas dépasser en une année, samedi matin.
Déjà trois irradiés à Futaba-Machi samedi matin
Trois Japonais habitant une ville proche d'une centrale nucléaire touchée par une explosion ont été exposés, ont rapporté samedi des médias.
Ces trois personnes faisaient partie d'un groupe de quelque 90 patients internés dans un hôpital de la ville de Futaba-machi et ont été choisis au hasard par les médecins pour subir des tests, a rapporté la télévision publique NHK.
Ces trois personnes, dont on ignore l'âge et le sexe, vont devoir subir un lavage spécial pour se débarrasser des radiations, mais leur état de santé ne présente rien d'anormal, a dit NHK.
Distribution d'iode en préparation
Les secouristes préparent la distribution d'iode aux personnes présentant des risques de radiation. Cette substance est utilisée pour protéger le corps des effets des radiations nucléaires, notamment prévenir les cancers de la thyroïde suite à une exposition aux radiations.
Un niveau de radioactivité 1.000 fois supérieur à la normale avait été détecté vendredi dans la région. La compagnie électrique Tepco avait alors reçu des autorités l'instruction de laisser s'échapper des vapeurs comportant des substances radioactives pour faire descendre la pression, après avoir évacué la zone dans un rayon de 10 kilomètres.
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