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Vidéo John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, parle de l'urgence climatique

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Alors que l'organisation intergouvernementale du GIEC souhaite réduire nos émissions de C02 de 45 % au cours des prochaines années, John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, évoque l'urgence climatique. Pour Brut, il répond aux questions liées à l’engagement des jeunes et les bons gestes pour réduire notre impact sur la planète.
VIDEO. John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, parle de l'urgence climatique Alors que l'organisation intergouvernementale du GIEC souhaite réduire nos émissions de C02 de 45 % au cours des prochaines années, John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, évoque l'urgence climatique. Pour Brut, il répond aux questions liées à l’engagement des jeunes et les bons gestes pour réduire notre impact sur la planète. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Alors que l'organisation intergouvernementale du GIEC souhaite réduire nos émissions de C02 de 45 % au cours des prochaines années, John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, évoque l'urgence climatique. Pour Brut, il répond aux questions liées à l’engagement des jeunes et les bons gestes pour réduire notre impact sur la planète.

Pour John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, deux événements spécifiques lui ont permis de comprendre l’urgence de changer drastiquement nos modes de vie, face au climat. “Ma mère m'emmenait tôt le matin me promener dans la nature quand j’étais jeune. J'ai été marqué par son respect et sa connaissance. Par la suite, en 1962, j'ai lu Rachel Carson, Le Printemps silencieux, qui m’a profondément marqué”, explique John Kerry.

Ancien secrétaire d'État des États-Unis sous la présidence de Barack Obama et aujourd’hui chargé du climat depuis 2020 dans le gouvernement de Joe Biden, il affirme avoir changé ses habitudes personnelles pour un meilleur respect de l'environnement. Voiture électrique, panneaux solaires, anti gaspillage, il explique “qu’on peut faire beaucoup d’actions pour améliorer la vie, des petits changements sans avoir besoin de renoncer à notre qualité de vie”. Car ces initiatives, que chacun peut initier et contrôler, permettent une meilleure qualité de l’air et de la vie.  

“Ce sont les jeunes qui font bouger les choses”

Pour lui, c’est surtout la jeunesse qui peut avoir une carte à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique. “Nous avons besoin d'un certain degré de militantisme parce qu'il y a beaucoup trop d'inertie. Trop d'entreprises et de pays parlent beaucoup mais n'agissent pas”. Les enjeux actuels lui semblent élevés et “personne ne le ressent autant que la nouvelle génération”. Selon lui, cette tranche d’âge devrait exiger des adultes un meilleur comportement et des décisions plus exemplaires, qui nécessitent d’être prises dès à présent, dans un impératif où d’ici 2030, les émissions doivent être réduites à moitié. 

Loin de soutenir l’écoterrorisme apparu aux États-Unis dans les années 1970, le politique prône le pacifisme. “Je comprends et j’ai moi-même pratiqué la désobéissance civile. J’ai été arrêté parce que j’avais résisté et protesté. Je pense que c’est un droit légitime si vous êtes prêt à en assumer les conséquences”. La clé du succès, selon lui, est de protester de manière non violente mais de s’engager également dans un processus politique. 

La position de la Chine par rapport au climat ? Les États-Unis sont-ils allés assez loin dans leurs contraintes avec l’accord de Paris ? Découvrez l’avis de John Kerry dans la suite de son interview.

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