Cet article date de plus d'un an.

Climat : l'Agence internationale de l'énergie prévoit un pic mondial des émissions du CO2 liées à l'énergie en 2025

Le dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, est lié aux activités humaines.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Dans un dépôt de charbon à Gdansk (Pologne), le 22 octobre 2022. (ARTUR WIDAK / ANADOLU AGENCY / AFP)

L'offensive russe en Ukraine a bouleversé la carte mondiale de la pollution : les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient atteindre un "point haut" en 2025, en raison notamment d'une "réorientation profonde" des marchés mondiaux de l'énergie depuis le mois de février, a estimé l'Agence internationale de l'énergie (AIE), jeudi 27 octobre.

Pour la première fois, les trois scénarios étudiés chaque année par l'agence identifient un pic ou un plateau de consommation de chacune des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole), qui émettent des gaz à effet de serre, étouffent la planète et provoquent son réchauffement. "Ce n'est pas suffisant pour éviter de graves impacts climatiques, mais c'est un progrès par rapport à la situation dans laquelle nous étions il y a quelques années", a écrit sur Twitter Fatih Birol, le directeur exécutif de l'AIE.

Les températures moyennes augmenteraient d'environ 2,5 degrés d'ici 2100

Dans le scénario central, qui se base sur les engagements déjà annoncés des gouvernements en matière d'investissements climatiques ("Inflation Reduction Act" aux Etats-Unis, "Fit for 55" et "RePowerEu" en Europe, "Transformation verte" au Japon…), les émissions mondiales de CO2 plafonneraient ainsi à 37 milliards de tonnes en 2025, puis descendraient à 32 milliards de tonnes en 2050. Mais malgré ces efforts, les températures moyennes augmenteraient d'environ 2,5 degrés d'ici 2100, ce qui est "loin d'être suffisant pour éviter des conséquences climatiques sévères".

>> INFOGRAPHIES. Visualisez le dérèglement du climat depuis 30 ans en cinq infographies

L'AIE souligne une fois de plus le besoin d'investissements massifs dans les énergies propres qu'elles soient vertes ou simplement décarbonées comme le nucléaire, et d'accélération dans certains domaines comme les batteries électriques (pour les voitures), le photovoltaïque, et les électrolyseurs qui produiront l'hydrogène destiné à décarboner l'industrie notamment.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.