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Climat : la COP26 à Glasgow doit être "un accélérateur de l'action", selon Laurent Fabius, ex-président de la COP21

Selon lui, le sommet pour le climat doit notamment permettre de réfléchir à la question de la justice sociale.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Laurent Fabius, ex-président de la COP21, le 21 juillet 2020 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

L'action après les grandes déclarations. L'ex-Premier ministre et président de la COP21, Laurent Fabius, a appelé, dimanche 24 octobre dans Le Journal du dimanche, à ce que la COP26, qui doit s'ouvrir le 31 octobre, serve à accélérer l'action contre le changement climatique. "Le sommet de Paris, que j'ai présidé en 2015, est devenu la COP de référence ; celui de Glasgow, en 2021, doit être un accélérateur de l'action. Ce que chacun espère, spécialiste ou non, ce sont des résultats concrets et à relativement court terme", a-t-il dit.

Selon lui, le sommet de Glasgow doit atteindre plusieurs objectifs : revoir à la hausse les engagements pris par les Etats, parvenir à des avancées sur la question des financements, notamment vers les pays pauvres qui polluent moins que les pays riches, et réfléchir à la question de la justice sociale.

La menace d'un "cortège calamiteux"

En continuant "avec la pente actuelle, cela se traduirait par davantage de canicules, de mégafeux, d'inondations et de famines. Davantage aussi de déforestation et de migrations humaines massives et forcées. Bref, un cortège calamiteux qui frappera partout dans le monde", prévient-il.

La COP26 qui se déroule à Glasgow (Ecosse) à partir du 31 octobre, et pendant quinze jours, va tenter de persuader quelque 200 pays de faire davantage pour réduire leurs émissions de carbone dans le but de contenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C par rapport à l'ère pré-industrielle, seuil ambitieux fixé en 2015 par les accords de Paris. Depuis la signature de ces accords, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2 °C (et donc a fortiori à 1,5 °C) par rapport à la fin du XIXe siècle.

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