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COP21 : un projet d'accord encore illisible, Fabius appelle à "accélérer"

Il faut accélérer les négociations. Laurent Fabius a mis un petit coup de pression mercredi soir aux délégués des 195 pays présents au Bourget pour la COP21. Les diplomates doivent avoir fini le brouillon du texte d’accord sur lequel ils travaillent samedi pour qu’il soit ensuite transmis aux ministres qui arrivent la semaine prochaine.
Article rédigé par Anne-Laure Barral
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
  ("Les progrès sont trop lents, nous devons accélérer" a dit Laurent Fabius © REUTERS / Jacky Naegelen)

 Cela ressemble encore un gros plat de pâtes bien indigeste et bien emmêlé. C’est ainsi qu’un expert des négociations qualifie le texte du futur accord de Paris. Pour l’instant les délégués travaillent dans quinze groupes thématiques : l’adaptation au changement climatique, son financement, l’objectif global du texte. Ils se réunissent à une cinquantaine de représentants chaque jour sur chacune de ces thématiques. Leur but c’est de faire maigrir ce texte et de le rendre lisible pour les ministres qui arrivent la semaine prochaine et qui pourront trancher dans les dernières options. Mais pour l’instant il a tellement de mots entre crochets qu’il est absolument illisible. C’est aussi parce qu’au fond la pression des gouvernements mais aussi des ONG est forte. On attend un texte ambitieux. Pas question pour autant d’inscrire que le monde s’engage à faire 100% d’énergie renouvelable ou à mettre fin aux énergies fossiles, alors on brode autour de décarboner l’économie. Une notion bien vague et qui laisserait à chaque pays le soin de faire ses propres choix pour réduire ses émissions de CO2. 

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