Chaos aux Philippines après le typhon : les secours arrivent
Guiuan, dans la province de Samar, 40.000 habitants avant la catastrophe. Combien aujourd'hui sont encore vivants? Impossible à dire. Cette ville, qui a été le point d'entrée du cyclone, est encore coupée du monde. Les seules images disponibles ont été tournées depuis des avions de l'armée. Elles montrent des scènes d'apocalypse.
Dans toute la zone concernée, des routes, des aéroports et des ponts ont été détruits par des vents qui ont parfois dépassé les 300 km. Ou sont encore inutilisables parce que recouverts de débris. Des convois d'assistance auraient été attaqués.
L'évacuation de Tacloban, qui a subi les plus gros dégâts, n'est assuré que par trois avions militaires. Des soldats ont été déployés pour contenir les pillards. Le président philippin Benigno Aquino pourrait décider d'y instaurer l'état d'urgence.
Les secours internationaux commencent à arriver. Quelque 90 membres de la troisième brigade expéditionnaire de Marines et deux avions KC-130J Hercules ont débarqué à Manille.
17 membres de Secouristes sans frontières, une ONG dont le centre névralgique est à Dijon, vont s'envoler pour Manille ce lundi. Ils se sont préparés à une catastrophe majeure.
Une centaine de personnes d'Action contre la faim sont déjà sur place. Bruno David, directeur communication et ressources de l'association compare la situation avec celle de l'après-tsunami.
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