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Transhumance : en Ile-de-France, les brebis soignent les champs et les forêts

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Transhumance : en Ile-de-France, les brebis soignent les champs et les forêts
Transhumance : en Ile-de-France, les brebis soignent les champs et les forêts Transhumance : en Ile-de-France, les brebis soignent les champs et les forêts (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - A-C.Roth, A.Gouty, A.Stauch, N.Karczinski, images drone : Guillaume Marion/ Pôle images
France Télévisions

Chaque année, des troupeaux passent l'été à Fontainebleau (Seine-et-Marne), où ils entretiennent les lieux tout en préservant la biodiversité. Moutons et brebis ont quitté les lieux dimanche 19 septembre, pour prendre leurs quartiers d'hiver. 

À Arbonne-la-Forêt (Seine-et-Marne), à 60 kilomètres de Paris, 300 brebis surgissent de la forêt. Elles font le tour d'un rond-point, puis enjambent une autoroute. C'est la transhumance du troupeau d'Alexandre Faucher. Le top départ a été donné aux aurores, en forêt de Fontainebleau, où les brebis ont passé le printemps et l'été à brouter les espaces ouverts, indispensables à la biodiversité. "Elles mangent différents végétaux, mais le piétinement aussi va amener une certaine modification de la surface, et sur ces surfaces dites pionnières, on va trouver des espèces bien particulières", explique Julien Simon, chef de projet biodiversité de l'Office National des Forêts (ONF) Île-de-France. 

Réintroduction de l'herbivore dans le système céréalier 

Alexandre Faucher et ses brebis travaillent avec l'ONF d'Ile-de-France depuis sept ans. L'automne venu, le troupeau change de pâturage. Les bêtes iront brouter tout l'hiver les plantes d'un domaine céréalier bio. Elles font office de tondeuses écolos, qui désherbent les champs et les nourrissent. Alexandre Faucher changera régulièrement l'enclos de place, afin de couvrir les 600 hectares de l'exploitation. "On réintroduit l'herbivore dans le système céréalier, quelque chose qui se faisait dans le temps, qui a disparu avec la chimie et commence à réapparaître de plus en plus", se réjouit l'éleveur-berger. 

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