Cet article date de plus d'un an.

Dauphins échoués : 15 députés demandent au gouvernement une suspension hivernale des techniques de pêche non sélectives

Selon la LPO, "plus de 300 cadavres de petits cétacés, en grande majorité des dauphins communs protégés par la loi, ont été découverts sur les côtes françaises" depuis décembre 2022.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un dauphin est échoué sur la côte à Pornic (Loire-Atlantique), le 17 janvier 2023. (MAYLIS ROLLAND / HANS LUCAS / AFP)

Plusieurs centaines de dauphins ont été découverts échoués ces dernières semaines sur la côte atlantique. Face à ces tristes images, quinze députés demandent au gouvernement d'interdire pour un mois les techniques de pêche non sélectives. "Une suspension hivernale des techniques de pêche non sélectives dans les zones les plus sensibles reste la seule option pour protéger efficacement les dauphins", écrivent dimanche 29 janvier dans une tribune au Journal du dimanche (article payant) ces élus – trois EELV, trois LFI, trois Renaissance, deux Horizons, deux LIOT, un MoDem et un PS – emmenés par l'écologiste Nicolas Thierry.

"Le gouvernement a décidé de mesures pour documenter le phénomène et repousser les dauphins hors des zones de pêche au moyen de répulsifs acoustiques", rappellent les députés dans leur texte. Mais "le massacre continue, il faut aller plus loin". "Nous joignons nos voix à celles des scientifiques et des ONG pour demander une action plus efficace face au massacre en cours sur nos côtes", écrivent les parlementaires. 

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) avait appelé mercredi à une interruption d'au moins un mois de certaines pratiques de pêche soupçonnées d'avoir causé la mort des animaux. Selon la LPO, "plus de 300 cadavres de petits cétacés, en grande majorité des dauphins communs protégés par la loi, ont été découverts sur les côtes françaises, plus particulièrement en Vendée et en Charente-Maritime" depuis décembre 2022.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.