Au large de Cassis (Bouches-du-Rhône), la vedette de la gendarmerie maritime patrouille pour faire respecter le confinement, y compris en pleine mer. Leur bateau entre dans le parc national des Calanques, samedi 11 avril. Soudain se dessine la silhouette d’un zodiac non identifié. L’homme à bord semble coopératif. Il s’agit d’une équipe de plongeurs archéologues professionnels. Tous les papiers sont en ordre. Ces scientifiques étudient la grotte Cosquer, mondialement connue, située 37 m sous le niveau de la mer. La patrouille repart dans les eaux quasi désertes des calanques.Le monde animal s’épanouit en l’absence de l’hommeEn cette période de confinement, seuls quelques pêcheurs professionnels attisent encore la curiosité des goélands. Mais vendredi, au large des côtes, la patrouille a tout de même contrôlé un plaisancier sans aucune autorisation de naviguer. Un confinement qui a comme rendu aux calanques leur pureté originelle, et où se déploie à nouveau toute la vie sauvage. Rarement les gardes du parc auront vu s’ébattre si près des côtes autant d’oiseaux, de dauphins ou comme il y a quelques jours, deux rorquals. Une parenthèse enchantée pour le monde animal.