Angela Merkel a donné lundi à Berlin le coup d'envoi de l'année de la biodiversité voulue par l'Onu pour 2010
"Nous avons besoin d'un changement radical, avec effet immédiat, pas un jour ou l'autre", a lancé la chancelière allemande, appelant à des mesures immédiates pour éviter l'extinction de nombreuses espèces animales et végétales.
En 2002, les dirigeants mondiaux s'étaient engagés à "ralentir significativement l'érosion de la biodiversité" d'ici 2010.
Helas, "nous ne parviendrons pas à respecter cet objectif", a reconnu Angela Merkel. Or, les activités humaines provoquent "un taux de disparition des espèces de 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel, qui a des conséquences sérieuses pour nous tous", a-t-elle souligné.
Dans un message vidéo, le secrétaire-général de l'Onu Ban Ki-moon a également appelé à plus d'efforts pour sauvegarder la planète.
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organisation de référence en matière de biodiversité, près d'un quart de toutes les espèces vivantes, animales et végétales, pourrait disparaître d'ici au milieu du siècle sous la pression des activités humaines.
Deux grandes conférences de l'Onu concernant la biodiversité sont programmées en 2010, la CITES, qui publie la "liste rouge" des espèces menacées interdites de commercialisation en mars à Doha (Qatar) et la 10e conférence de la Convention sur la diversité biologique (CBD), dont l'Allemagne exerce actuellement la présidence, en octobre à Nagoya (Japon).
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