Algues vertes : les plages non nettoyables seront fermées au public
C'est l'une des mesures d'urgence réclamées par les écologistes et les scientifiques pour éviter tout drame humain. Nathalie Kosciusko-Morizet vient de la reprendre à son compte : pas question de laisser des personnes se promener sur des plages polluées par les algues vertes, alors que la dangerosité de celles-ci n'est plus à prouver.
La ministre de l'Ecologie l'a reconnu aujourd'hui : "les analyses tendent à montrer que c'est vraiment l'hydrogène sulfuré issu
de la décomposition des algues qui est la cause majeure" du décès de 36 sangliers, le mois dernier en Ille-et-Vilaine. "La priorité dans ce contexte c'est l'application des mesures de
protection: aucune plage où les algues vertes ne peuvent être ramassées toutes
les 24 heures ne doit être fréquentée."
"Une cinquantaine de plages" concernées en Bretagne
Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas précisé combien de plages pourraient être concernées par cette mesure. Mais selon le décompte de Claude Lesné, spécialiste de la
toxicité des polluants aériens, l'interdiction pourrait frapper "une cinquantaine de plages" sur le littoral breton.
L'Etat et les collectivités ont lancé l'année dernière un plan prévoyant le ramassage systématique des algues, mais les écologistes avaient fait valoir que certaines plages isolées ne pouvaient être nettoyées.
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