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En cas d'intervention militaire de l'ONU en Syrie, la France de Hollande participerait

"Quand on dit ça, on ne dit rien", commente le chef de la diplomatie française Alain Juppé. Pour lui, François Hollande, favori des sondages à ce jour, "court toujours après le train, en matière de politique étrangère".
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"Il y a des moments où le principe de non-ingérence, par ailleurs respectable, ne tient plus ", déclarait François Hollande lundi dernier au Nouvel Observateur,  interrogé sur l'opportunité d'agir contre la répression orchestrée par le régime de Bachar al-Assad sur son opposition. Aujourd'hui sur Europe 1, le candidat socialiste favori des sondages, se veut encore plus précis et volontariste : si une intervention militaire en Syrie est organisée dans le cadre de l'ONU pour "protéger les civils ", "nous participerons à cette intervention ", a-t-il affirmé. 

Rien de neuf pour le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé : "Le problème avec François Hollande , dit-il sur BFM-TV, c'est qu'en matière de politique étrangère, il court toujours après le train. Il y a belle lurette que la position de la France est connue : nous ne participons à des opérations militaires que dans le cadre d'un mandat des Nations unies ." 

 

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