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Elections sous tension en Egypte

Des dizaines de millions d’Égyptiens sont appelés aux urnes aujourd'hui, pour élire leurs députés, dans un contexte de crise politique. Il s'agit des premières élections depuis la chute du président Hosni Moubarak en février. Les manifestants place Tahrir réclament toujours le départ de l'armée.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Mohamed Abd El Ghany Reuters)

Il y a dix mois ils en rêvaient, mais depuis certains ont déchanté. Les premières élections post-Hosni Moubarak débutent aujourd'hui en Egypte, au Caire notamment. Après la Tunisie et le Maroc, il s'agit du troisième pays à organiser un scrutin après le Printemps arabe. Mais place Tahrir, les manifestants de décolèrent pas, la plupart déclarent qu'ils ne participeront pas aux élections, ne voulant voter ni pour les candidats ayant appartenu à l'ancien régime ni pour les islamistes. On craint des affrontements aux abords des bureaux de vote.

Les analystes jugent qu'aucun parti ne sera en mesure d'obtenir une majorité claire. Ils s'attendent à ce que le camp islamiste (les Frères musulmans) totalise un score de l'ordre de 40% des voix et les libéraux un tiers. L'élection des 498 représentants de la chambre basse se déroulera en trois phases étalées sur douze jours qui s'achèveront le 10 janvier.

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