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Egypte : Vinci et Bouygues ont commencé à évacuer leur personnel

La poursuite des affrontements en Egypte a convaincu les entreprises françaises qui ont des installations sur place à prendre des mesures de sécurité. Certaines ont même décidé de rapatrier leur ressortissants. C'est le cas de Vinci et de Bouygues. D'autres ont pour le moment décidé de rester et de poursuivre leurs activités.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Philippe Wojazer Reuters)

D'après nos informations, Vinci et Bouygues
qui travaillent au sein d'un consortium, ont déjà rapatrié une partie de leurs
salariés français.

Une dizaine des 35 Français que comptait Vinci en Egypte sont arrivés ce vendredi matin en France à bord du même avion que les cinq salariés de
Bouygues et leur famille. Les autres devraient rentrer ce week-end.

Bouygues précise que tous les chantiers
ont été fermés et sécurisés en attendant une evolution de la situation.

Ceux qui partent et ceux qui restent

Pas de rapatriement en revanche chez Orange
puisque tous ses salariés français sont partis en vacances. Mais le groupe a demandé  à 
ses salarié de suivre un certain nombre de consigne et notamment de travailler de chez soi, ne surtout pas
sortir. Toutes les boutiques ont été fermées, les
missions d'intervention et de dépannage suspendues, et les centres d'appels ont réduit
leur capacité.

Du côté de chez Lafarge qui emploie sur place
2000 personne dont des Français, l'entreprise reste vigilante a indiqué un porte-parole. L'usine est située à 200 kilomètre du Caire, suffisamment loin à priori des affrontements. Même chose pour Saint-Gobain dont l'usine est située à 150 kilomètres de la capitale. Pas de rapatriement non
plus chez Accor qui compte 18 hôtels dans le pays.

De son côté le Quai d'Orsay n'a pas
demandé au Français de rentrer. Le ministère des Affaires étrangères appelle simplement les ressortissant sur
place en Egypte à rester chez eux et pour ceux qui sont en vacances à différer
leur retour, en attendant de nouvelles consignes. Des consignes rappelées sur le site de l'ambassade de France.

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