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Ebola: l'OMS décrète une "urgence de santé publique de portée mondiale"

"Tous les pays qui souffrent de l'épidémie doivent déclarer l'état d'urgence au niveau national" affirme l'Organisation mondiale de la santé. Et elle demande à la communauté internationale de leur venir en aide.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Margareth Chan, la directrice de l'OMS, dont le siège est à Genève © REUTERS | Denis Balibouse)

Réuni mercredi et jeudi à Genève, le comité d'urgence de l'OMS, s'est déclaré "unanime pour considérer que les conditions d'une urgence de santé publique de portée mondiale sont réunies". Et il estime qu'une "réponse internationale coordonnée est essentielle pour arrêter et faire reculer la propagation internationale d'Ebola", dont les conséquences possibles seraient  "particulièrement graves" compte tenu de la virulence du virus. 

Ebola: l'OMS décrète une "urgence de santé publique de portée mondiale", décryptage Laurent Mossu

Mais il est encore possible de stopper la propagation de ce virus.

 

La directrice générale de l'OMS, le Dr Maragaret Chan a expliqué que les pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie "ne peuvent y faire face par eux-mêmes". elle a donc appelé "la communauté internationale à leur fournir le soutien nécessaire".  Elle a aussi demandé aux Etats de se "préparer à  détecter et traiter des cas de malades Ebola". Et à "faciliter l'évacuation de leurs ressortissants, en particulier les personnels médicaux, qui ont été exposés à Ebola". Les pays africains les plus touchés ont commencé à prendre des mesures d'urgence. En Sierra Leone, l'armée a isolé des zones rurales frappées par le virus. Le Liberia a décrété mercredi  l'état d'urgence. 

Sur place "j'ai entendu dire c'est la maladie des blancs" (Rémi Barroux)

De retour des pays africains les plus touchés, le journaliste au Monde, Remi Barroux, insiste sur l'importance du travail d'enquête autour des victimes car "quand un malade arrive et qu'il est retenu comme porteur du virus, il a forcément déjà croisé dix quinze personnes ."  Une "enquête policière " qui demande beaucoup de personnel. Il juge donc positivement la mobilisation internationale décrêtée par l'OMS.

"Décréter l'état d'urgence, ça va mettre plus de personnel " sur le terrain" estime Rémi Barroux, journaliste au Monde, de retour des pays africains les plus touchés
 

 

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