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Ebola : début des contrôles à Roissy, un cas possible suspecté

Alors que les contrôles Ebola mis en place par les autorités françaises ont débuté ce samedi matin à Roissy sur les vols en provenance de Guinée, un cas suspect d'une passagère présentant de la fièvre à l'arrivée interroge sur les mesures de sécurité au départ de Conakry.
Article rédigé par Sandrine Etoa-Andegue
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Une fois leur température prise, les passagers se voient remettre une fiche pratique. © Sandrine Etoa-Andegue / Radio France)

Les contrôles des passagers des vols directs, et quotidiens, entre Conakry et Paris ont débuté ce samedi matin à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Et selon nos sources, un cas "possible" d'Ebola aurait été diagnostiqué chez une ressortissante belge âgée d'une quarantaine d'années.

Elle a été contrôlée à sa descente d'avion, sur la passerelle de l'aéroport, comme la centaine de passagers du vol Air France 755. La femme avait une fièvre supérieure à 38 degrés, ce qui peut être l'un des premiers symptômes du virus Ebola. Elle a été prise en charge par les équipes de l'hôpital Bichat, où avait déjà été admis un cas possible qui s'était révélé négatif la semaine dernière. Les médecins doivent maintenant faire des tests approfondis.

Fièvre à bord du vol ?

Car il n'y a évidemment aucune certitude, à l'heure actuelle, que la passagère souffre réellement du virus Ebola. Mais le fait que sa fièvre n'ait été diagnostiquée qu'à son arrivée sur le sol français interroge sur les mesures de sécurité mises en place à Conakry. Plusieurs passagers ont en effet raconté qu'ils avaient déjà été contrôlés au moment d'embarquer sur le vol en Guinée.

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Est-ce une défaillance des contrôles en Guinée ou la ressortissante belge n'a-t-elle vu sa fièvre monter qu'une fois à bord, ce qui est tout à fait possible selon une source proche du dossier ? C'est la question à laquelle les autorités vont désormais chercher à répondre.

 

Ebola : les tests de température effectués depuis samedi matin à Roissy sur les passagers en provenance de Guinée, ont permis de détecter un cas suspect. Les précisions de Sandrine Etoa-Andegue
 

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