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DSK encore marqué par son arrestation à New York

Deux ans après son arrestation à New-York, l'ancien directeur du Fonds Monétaire International (FMI) est revenu sur CNN sur un épisode qui l'a profondément marqué : le moment où la police l'a exposé aux photographes et aux journalistes alors qu'il était menotté.
Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Capture d'écran CNN Autre)

"Franchement, je pense que c'est quelque chose de terrible." Deux ans après, Dominique Strauss Kahn est toujours marqué par son arrestation à New York, le 14 mai 2011, et surtout par le perp walk.

  De l'anglais "perpetrator* "* (auteur d'un crime) et "walk " (marche), le perp walk est   un  moment de la procédure aux Etats-Unis durant lequel un suspect, escorté par la police, défile menotté et à visage découvert devant les journalistes.

Invité durant vingt-cinq minutes de Quest Means Busines s, une émission économique de CNN , Dominique Strauss Kahn est revenu durant quelques minutes avec le journaliste Richard Quest sur cet événement qui l'a visiblement beaucoup marqué.

"C'est injuste"

" Le perp walk a lieu à un moment où vous êtes supposé être innocent " , explique l'ancien directeur du FMI. "Or vous défilez devant tout le monde comme si vous êtiez un criminel, alors que personne ne sait si c'est vrai ou pas (...) C'est injuste de montrer les gens comme cela devant le reste du monde, alors que vous ne savez pas encore ce qu'ils ont fait . "

Quand à la question de savoir ce qu'il a ressenti à ce moment là, DSK répond : "J *'étais en colère, parce qu'à ce moment je n'ai pas compris ce qui se passait, pourquoi j'étais là. Je comprenais juste qu'il se passait quelque chose que je ne contrôlais pas . "*

Dix-neuf mois de procédure

Dominique Strauss-Kahn avait été arrêté à l'aéroport Kennedy de New York, le 14 mai 2011. Il avait été accusé de viol par Nafissatou Diallo, une femme de chambre du Sofitel près de Times Square.

Au mois d'août 2011, les charges avaient été abandonnées au pénal. Cette saga judiciaire s'était finalement conclue par un accord négocié entre les deux parties, mettant fin aux procédures civiles après dix-neuf mois de procédure.

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