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Deux soldats français tués dans un accrochage à Bangui

Alors que le président de la République, François Hollande, doit se rendre en Centrafrique ce mardi soir, où quelque 1.600 soldats français sont déployés depuis la fin de la semaine, l'Elysée a annoncé la mort de deux militaires, Antoine Le Quinio, 22 ans et Nicolas Vokaer, 23 ans. Ils appartenaient au 8e RPIMa de Castres et ont été tués la nuit dernière dans un accrochage à Bangui, la capitale.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Mathilde Lemaire Radio France)

"Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière, de deux soldats français du 8e RPIMa de Castres. " C'est par ces mots que l'Elysée a annoncé la mort de deux soldats français, ce mardi, lors d'un accrochage à Bangui.

Militaire depuis novembre 2011, Antoine Le Quinio, 22 ans, avait participé "à trois engagements extérieurs en Centrafrique et au Gabon ". Nicolas Vokaer, 23 ans, avait été engagé dans les mêmes opérations.

Guérilla urbaine

En fin de matinée, c'est le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone qui a apporté des précisions après avoir été reçu par Jean-Marc Ayrault. Il a expliqué que ces deux soldats "ont été blessés, transportés à l'antenne
chirurgicale mais n'ont pas pu être sauvés"
.

L'envoyée spéciale de France Info, Mathilde Lemaire, apporte des précisions. La scène s'est produite peu avant minuit dans le 5e arrondissement de la capitale centrafricaine, non loin de l'aéroport où sont basés les militaires français. Les habitants ont appelé les français à l'aide. A l'arrivée des soldats, l'échange de tirs à débuté. 

Le Lieutenant Colonel Fine, commandant second du 8ème RIMA, a décrit l'accrochage qui leur a coûté la vie. 

Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires
français depuis le déploiement le week-end dernier de 1.600
soldats français en Centrafrique en appui aux forces africaines. "Ils
ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres
", poursuit le communiqué.

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Le chef de l'Etat "adresse avec émotion ses sincères
condoléances à leur famille et à leurs proches"
et "renouvelle sa
pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des
forces africaines, pour rétablir la sécurité en République
centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de
l'aide humanitaire
".


Les opérations de désarmement des milices armées ont
commencé lundi à Bangui
et "se sont bien passées ", selon l'armée
française, qui a indiqué dans la soirée qu'il n'y avait plus de
groupes armés dans la ville.

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L'Elysée a annoncé dans la matinée que François Hollande se
rendrait en Centrafrique mardi soir
à l'issue de la cérémonie
d'hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud.

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