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Deux ans d'absence pour les otages français au Niger : les proches sortent de leur silence

Fini, le silence observé jusque là : les familles et les proches des otages, enlevés voici deux ans dans le nord du Niger, prennent la parole publiquement. Et collectivement. Pour demander leur retour rapide et dénoncer les rumeurs de rançon.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Cécilia Arbona Radio France)

"Qu'ils reviennent vite !" s'exclame René Robert, grand-père de Pierre Legrand. "Nous voulons du résultat, de la rapidité et de l'efficacité !" D'où cet appel aux autorités françaises, lancé publiquement. Fini, donc, le silence, qui prévalait jusque là.

Les proches des otages ont trop attendu. Deux ans, presque jourpour jour. C'était le 18 septembre 2010, cinq Français, un Togolais et un Malgache, collaborateurs d'Areva, étaient enlevés à Arlit, dans le nord du Niger. Un enlèvement revendiqué par Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique. Il reste encore quatre Français entre leurs mains. Une vidéo, datée du 29 août, les montre vivants, appelant les autorités françaises à privilégier la négociation et à éviter le recours à la force.

Jeudi, François Hollande a reçu les proches des otages. Pour leur assurer que tout serait fait pour obtenir leur libération. Mais les familles ont trop attendu, disent-elles. René Robert, leur porte-parole, affirme faire toujours confiance à l'Etat, mais demande une "légère accentuation" de sa visibilité dans l'espace public et les médias.

 

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