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Des manifestants réclamant des réformes démocratiques se sont rassemblés mercredi pour la cinquième journée consécutive

Ils manifestaient à Mascate, capitale du sultanat d'Oman et demandaient également des emplois. Plusieurs centaines de partisans du monarque ont défilé en voiture à coups de klaxon dans le quartier des ministères pour exprimer leur soutien.Mardi, des troubles ont eu lieu mardi à Sohar, principal port du sultanat d'Oman.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Révolte en Oman. Manifestation dans la ville de Sohar (27/02/2011)

Ils manifestaient à Mascate, capitale du sultanat d'Oman et demandaient également des emplois. Plusieurs centaines de partisans du monarque ont défilé en voiture à coups de klaxon dans le quartier des ministères pour exprimer leur soutien.

Mardi, des troubles ont eu lieu mardi à Sohar, principal port du sultanat d'Oman.


Une personne a été blessée lorsque l'armée à tiré en l'air pour disperser une foule de 200 à 300 personnes, racontent des témoins, cités par Reuter's.

Dimanche, au cours d'affrontements dans la même ville, une personne avait été tuée, selon les autorités, six selon des sources médicales.

Pour calmer l'agitation, le sultan Kabous, qui tient son pays depuis 40 ans, a promis dimanche la création de 50.000 emplois, l'octroi de primes mensuelles de 390 dollars aux chômeurs et l'élargissement des pouvoirs de la Choura, le conseil consultatif.

Lundi, le département d'Etat américain avait lancé un appel à la retenue et au dialogue dans ce vaste pays essentiellement désertique et habituellement calme, qui ne semble plus épargné par le vent de révolte qui balaye les pays de la région.

Des Omanais réclamént plus d'emplois et d'argent continuaient lundi de s'opposer au pouvoir à Sohar, première ville industrielle du sultanat, au lendemain d'affrontements meurtriers avec la police.

Un sultanat où les partis politiques sont interdits
Le sultanat d'Oman est un état réputé calme, gouverné par un sultan en place depuis quatre décennies, dans lequel les partis politiques sont interdits.

Stratégiquement, le sultanat contrôle l'une des côtes du détroit d'Ormuz, entre l'Iran et la péninsule arabique, qui donne accès au golfe arabo-persique, un des principaaux centre mondial de production pétrolière.

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