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Des inconnus ont attaqué à la bombe mercredi un gazoduc en Egypte alimentant Israël et la Jordanie

Résultat, les autorités ont coupé le flux passant par ce gazoduc. C'est la deuxième attaque contre ce gazoduc en moins de trois mois.Des flammes hautes d'une vingtaine de mètres s'échappaient du lieu de l'explosion survenue dans la partie du gazoduc située dans la région d'al-Arich dans le Sinaï, selon l'agence officielle égyptienne.
Article rédigé par France2.fr
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Explosion du gazoduc alimentant Israël et la Jordanie (5 février 2011) (AFP/AL-MASRIYA TV)

Résultat, les autorités ont coupé le flux passant par ce gazoduc. C'est la deuxième attaque contre ce gazoduc en moins de trois mois.

Des flammes hautes d'une vingtaine de mètres s'échappaient du lieu de l'explosion survenue dans la partie du gazoduc située dans la région d'al-Arich dans le Sinaï, selon l'agence officielle égyptienne.

Le 5 février, en pleine révolte populaire en Egypte contre le président Hosni Moubarak chassé du pouvoir le 11 février, une attaque à l'explosif avait visé le gazoduc provoquant déjà l'arrêt de l'approvisionnement pendant un mois.

Le ministre israélien des Infrastructures avait salué cette reprise en soulignant que le "gaz est la partie la plus importante du volet économique du traité de paix conclu entre les deux pays" signé en 1979.

L'Egypte fournit 43% du gaz naturel utilisé en Israël, essentiellement pour des centrales électriques.

Le 13 avril, l'Egypte, où le président déchu a remis le pouvoir à l'armée, a décidé de revoir tous ses accords de fourniture de gaz, y compris avec Israël dont les achats conclus sous Hosni Moubarak étaient très critiqués par l'opposition.

Plusieurs anciens membres du régime déchu, dont deux ministres, doivent être jugés pour avoir vendu à Israël du gaz naturel à un prix inférieur au marché. L'enquête est remontée jusqu'au président déchu Hosni Moubarak, qui selon la presse locale a été entendu sur ce dossier la semaine dernière mais a nié être au fait des détails de ces contrats conclus en 2005.

Ses deux fils, Gamal et Alaa, soupçonnés d'avoir touché des commissions importantes pour approuver ces exportations de gaz égyptien vers l'Etat hébreu, ont également été interrogés. Tous deux sont détenus à la prison de Tora au Caire.

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