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Cuba : une passation de pouvoir en trompe-l'œil

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Cuba : une passation de pouvoir en trompe-l'œil
Cuba : une passation de pouvoir en trompe-l'œil Cuba : une passation de pouvoir en trompe-l'œil (France 2)
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En duplex depuis La Havane, à Cuba, la journaliste Agnès Vahramian fait le point sur l'arrivée de Miguel Díaz-Canel à la tête du pays et sa signification.

On a assisté jeudi 19 avril au soir à une passation de pouvoir douce à Cuba. Raúl Castro, qui avait succédé à Fidel Castro, a passé le pouvoir à Miguel Díaz-Canel. C'est donc lui le nouveau chef de l'État, à 58 ans. Une transition en trompe-l'œil, car ce nouveau patron, s'il ne s'appelle pas Castro, risque bien de faire de poursuivre la politique de ses prédécesseurs. "Oui, sans doute, peut-être avec le culte de la personnalité en moins. Miguel Díaz-Canel est un apparatchik, un marxiste qui est sous la coupe des Castro", explique la journaliste Agnès Vahramian, envoyée spéciale sur place.

La descendance des Castro bien installée au pouvoir

"C'est un civil et c'est une première, mais il a dit hier que de toute façon, Raúl Castro continuera à présider aux grandes décisions du pays, d'autant que le frère cadet de Fidel devient le chef du Parti communiste cubain, qui est ici absolument tout-puissant. Pas de changement de la continuité, car la descendance est aussi au pouvoir : Alejandro, le fils de Raúl Castro, dirige les services secrets du pays. Son gendre est à la tête du plus grand conglomérat économique d'État, de Cuba. Sa fille Mariela a aussi des responsabilités politiques. Le clan Castro est bien là, et si la page se tourne, elle est avant tout symbolique", conclut-elle.

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