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Crash en Ukraine : les enquêteurs étrangers n'ont toujours pas pu atteindre les débris du MH17

Deux tentatives ont échoué, dimanche et lundi, à cause des combats menés dans la zone. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les débris du vol MH17, dans l'est de l'Ukraine, le 24 juillet 2014. (MAXIM ZMEYEV / REUTERS)

Ils ont fait demi-tour. Une équipe formée de policiers néerlandais et australiens, qui essayait pour la deuxième fois, lundi 28 juillet, d'atteindre le site du crash du MH17, dans l'est de l'Ukraine, a dû renoncer, en raison des combats entre les forces ukrainiennes et pro-russes. "Ils ont fait demi-tour et ont pris le chemin du retour vers Donetsk", selon une porte-parole du ministère de la Sécurité et de la Justice néerlandais, qui précise que "des explosions ont été entendues". Kiev a en effet lancé une opération militaire afin de reprendre plusieurs villes de la région. En début d'après-midi, les insurgés ont reconnu avoir perdu le contrôle d'une partie de la zone du crash.

La veille, les policiers venus des Pays-Bas, qui comptaient 193 ressortissants à bord du Boeing de Malaysia Airlines, et d'Australie, qui dénombrait 28 citoyens et 9 résidents, avaient déjà renoncé à leur expédition en raison des combats entre l'armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes. Dimanche, des tirs d'artillerie ont été entendus à un kilomètre du site du désastre, lui-même situé à une soixantaine de kilomètres à l'est de Donetsk, capitale régionale et place forte des insurgés.

Le vice-directeur de la police fédérale australienne a précisé que les policiers australiens, non armés, auraient pour unique rôle d'observer en détail le site, un volet important pour les besoins de l'enquête et qui pourrait prendre de cinq à sept jours. Ils ne seraient pas impliqués dans la sécurisation du site.

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