Vidéo Rencontre avec Eric Nam, devenu une star de la K-pop en Corée du Sud

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Né aux États-Unis, Eric Nam est une star de la K-pop en Corée du Sud. Il revient sur les débuts de sa carrière et les choix essentiels qu’il a réalisés.
VIDEO. Rencontre avec Eric Nam, devenu une star de la K-pop en Corée du Sud Né aux États-Unis, Eric Nam est une star de la K-pop en Corée du Sud. Il revient sur les débuts de sa carrière et les choix essentiels qu’il a réalisés. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Né aux États-Unis, Eric Nam est une star de la K-pop en Corée du Sud. Il revient sur les débuts de sa carrière et les choix essentiels qu’il a réalisés.

J'ai reçu un e-mail, j'ai cru que c'était une arnaque. Ça disait : "Envoie-nous ton passeport, on t’enverra un billet d'avion. Viens en Corée." Et je me suis dit: “Allez. Au pire, qu'est-ce qu'il se passe ?" Je l'ai fait. Ils m'ont envoyé un billet. J'ai atterri en Corée et puis je suis arrivé dans le top 5 de cette grosse émission télé. Encore une fois j’ai pensé : “OK tu es dans le top 5. Tu n’as pas gagné et la musique et le divertissement, c'est très risqué. Est-ce que ça va marcher ? Tu n'en sais rien." Je savais que si je ne tentais pas ma chance, je le regretterais toute ma vie”. Aujourd’hui, Eric Nam est l’une des star de la K-pop en Corée du Sud. Enfant, à l’école maternelle, il se souvient avoir dit vouloir “être artiste” plus tard. “J'étais avec des gens de ma famille, et ils se sont tous mis à rire”. 

“S'il y avait un enfant, maintenant, un petit enfant asiatique, comme moi, sans aucun doute, je lui dirais: "Bien sûr, fonce" 

L'autre truc, c'était qu'il n'y avait pas du tout d'Asiatiques ni d'Asio-Américains, qui faisaient de la musique en Occident, en Amérique. Je pense que c'est vraiment très important d'avoir un exemple de ce qu'on a envie d'être ou de devenir. On ne peut pas rêver de quelque chose si on ne sait pas que c'est possible. C'est pour ça que, le fait que Barack Obama soit devenu président, c'était énorme, parce que d'un coup, ça a rendu possible le fait que des Afro-Américains deviennent présidents. Un rêve devenu réalité !” explique le chanteur et animateur de télévision. Eric Nam a commencé en postant des covers sur YouTube dans les années 2010. “Internet, même si ça peut paraître fou, ça me semblait être un endroit où je pourrais me montrer, sans que mon entourage immédiat le sachent, et où je pourrais avoir des retours, comme “tu es nul””. 

Il habite aujourd’hui en Corée du Sud, un pays dont il ne maîtrisait pas totalement la langue en arrivant. “Je suis allé en Corée quelques fois, deux ou trois fois, quand j'étais plus jeune. Mais je n'avais jamais vécu la-bas. Mon niveau en coréen n'était pas terrible. Ca a été un vrai choc culturel”. Très vite, il se dit qu’il doit “apprendre à s’intégrer et suivre les règles pour s’adapter ASAP”. Pour lui, cette double culture traduit son identité : “Pour moi, être artiste, c'est chercher et trouver les meilleures versions de soi-même, à travers différents modes d'expression. Je suis arrivé à un stade où je me dis : tout ça, c'est moi. Il n'y a pas : "Ça, c'est le Eric américain. Ça, c'est le Eric coréen.” C'est le Eric américano-coréen, qui fait ce qui lui semble être le plus fort et le plus inspirant”. 

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