Corée du Sud : à Séoul, une “carte climat” pour favoriser l’usage des transports

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Des trajets en transport illimités pour 45 euros par mois, il faut aller jusqu’à Séoul, en Corée du Sud, pour en profiter. L’an prochain, une “carte climat” verra le jour avec pour objectif de limiter l’usage de la voiture.
Corée du Sud : à Séoul, une “carte climat” pour favoriser l’usage des transports Des trajets en transport illimités pour 45 euros par mois, il faut aller jusqu’à Séoul, en Corée du Sud, pour en profiter. L’an prochain, une “carte climat” verra le jour avec pour objectif de limiter l’usage de la voiture. (France 3)
Article rédigé par France 3 - H. Abdelkhalek, V. Reynaud, S. Hee Lee
France Télévisions
Des trajets en transport illimités pour 45 euros par mois, il faut aller jusqu’à Séoul, en Corée du Sud, pour en profiter. L’an prochain, une “carte climat” verra le jour avec pour objectif de limiter l’usage de la voiture.

Prendre de manière illimitée le métro, les lignes de bus, les vélos en libre-service et les futures navettes fluviales, avec un seul abonnement. Pour limiter les émissions de CO2 et le trafic, Séoul (Corée du Sud), 10 millions d’habitants, lancera le 1er janvier sa "carte climat" à 45 euros tout compris. Peut-elle vraiment continuer à faire baisser l’usage de la voiture ? Jean-Noël Leroy vit à Séoul depuis sept ans. En semaine, ce Français de 37 ans passe trois heures par jour dans les transports en commun. "Ça fait au moins 90 euros par mois, si on prend les trajets tous les jours", indique-t-il.  

Une carte climat séduisante ? 

Entre le coût et le temps passé chaque jour dans les transports, il était sur le point d’acheter une voiture. L’annonce du lancement de la carte climat le fait aujourd’hui hésiter. "Ça vaut le coût de continuer à prendre les transports", avoue-t-il. Depuis huit ans, Lee Woo Bae conduit dans Séoul. Il a vu progressivement la ville se paralyser en raison du trafic. Il trouve la carte climat séduisante, mais hésite à se séparer de sa voiture. "J’en ai parfois besoin en cas d’urgence", argue-t-il, même s’il envisage de "l’utiliser un peu moins". 

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