Cet article date de plus de six ans.

La Corée du Nord parle d'un "acte de guerre" après les nouvelles sanctions prises par l'ONU

Le Conseil de sécurité a durci, vendredi, les mesures de restrictions contre Pyongyang. Il cible principalement l'approvisionnement en pétrole du pays, ainsi que les travailleurs nord-coréens à l'étranger.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le leader nord-coréen Kim Jong-un inspecte un tir de missile depuis la Corée du Nord, dans une photo de propagande diffusée le 16 septembre 2017 par le régime de Pyongyang. (STR / KCNA VIA KNS / AFP)

L'esprit de Noël n'a pas encore soufflé sur Pyongyang. La Corée du Nord a qualifié, dimanche 24 décembre, d'"acte de guerre" les nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU. La dictature de Kim Jong-un a réaffirmé que ces sanctions ne dissuaderaient pas le pays de mener à bien ses programmes nucléaire et balistique.

"Nous rejetons totalement les dernières sanctions de l'ONU (...) comme une atteinte violente à la souveraineté de notre république et un acte de guerre qui détruit la paix et la stabilité de la péninsule coréenne et de la région", a déclaré le ministère nord-coréen des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé par l'agence officielle KCNA.

La 9e série de sanctions de l'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU a durci, vendredi, les mesures de rétorsion contre la Corée du Nord par un vote unanime sur une résolution américaine, en ciblant le pétrole et les travailleurs nord-coréens à l'étranger. Il s'agit du neuvième train de sanctions de l'ONU particulièrement drastiques contre Pyongyang. Les trois derniers ont été adoptés cette année sous l'impulsion des Etats-Unis après des essais de missiles et un test nucléaire menés par la Corée du Nord.

Le régime nord-coréen a considérablement accéléré ces deux dernières années le développement des programmes interdits, en multipliant les essais nucléaires et balistiques. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a proclamé, le 29 novembre, que son pays était devenu un Etat nucléaire à part entière. Cette annonce est intervenue après le test d'un nouveau type de missile capable, selon le dictateur, de frapper n'importe quelle région des Etats-Unis.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.