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Convergence et compromis, pour la première rencontre entre François Hollande et Barack Obama

C'était le tout premier entretien entre les deux hommes, et le courant semble passer. Les deux chefs d'État ont souligné la "convergence" de leurs idées, notamment sur la croissance. François Hollande, lui, a tenu à rassurer son allié américain sur le retrait anticipé des troupes françaises : il promet un "soutien sous une autre forme" à la mission de l'Otan.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Ce n'est pas une surprise : l'entretien entre le président français (tout juste élu) et son homologue américain (en quête d'une réélection) n'a pas évité la question sensible de l'intervention en Afghanistan. Une question cruciale alors que François Hollande s'apprête à annoncer officiellement à l'Otan sa volonté de retirer les troupes françaises avant la fin de l'année. Il a d'ailleurs "rappelé" sa "promesse"  à Barack Obama.

Toutefois, le président français a aussi montré une volonté de compromis. "J'ai également précisé qu'il y aurait toujours un soutien, sous une autre forme" , affirme François Hollande à l'issue de l'entretien. Une attitude nouvelle pour cette première rencontre.

"La croissance doit être une priorité"

Autre sujet inévitable : la crise de la zone euro, observée de près par les Américains. François Hollande a plaidé, comme avec Angela Merkel en début de semaine, pour une politique de relance de la croissance. "La croissance doit être une priorité. Sur la croissance, le président Obama a pu marquer une convergence" , explique le président français. Barack Obama approuve : pour lui, justement, "le G8 va parler des moyens de stimuler la croissance" .

Les deux dirigeants sont tombés d'accord également sur la Grèce, qui "doit rester dans la zone euro. Nous avons la même conviction" , assure François Hollande.

Plus globalement, la rencontre a donné le ton (détendu) des relations entre le président américain et son nouvel interlocuteur. "Les États-Unis chérissent leur relation avec la France" , promet Barack Obama.

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