Marchés chinois : des espèces désormais interdites à la vente
La Chine a-t-elle changé ses habitudes alimentaires depuis l'apparition de l'épidémie ? Le commerce et la consommation d'animaux sauvages, coutumes ancestrales, sont-ils désormais prohibés sur place ? Pour en savoir plus, une équipe du 20 Heures s'est rendue à Wuhan.
Les marchés de Canton, au sud de la Chine, ont rouvert et fourmillent à nouveau. A côté des classiques -fruits, légumes ou viandes-, des tortues vivantes, des crapauds et des anguilles. Avant l'épidémie, on y trouvait même des rats et de la viande de crocodile. "On ne peut plus vendre d'animaux sauvages ici, avant il y en avait", explique une commerçante interrogée. Avant sa fermeture en janvier, le marché de Wuhan présentait sur ses étals toutes sortes d'animaux sauvages : des serpents à 15 euros le kilo, des ragondins à 20 euros le kilos, des louveteaux ou encore des blaireaux à 30 euros la pièce.
Les saisies se multiplient
Mais en pleine pandémie, le 24 janvier dernier, les autorités chinoises ont décidé d'agir. Les saisies se multiplient pour arrêter les trafics d'animaux exotiques. Très prisé pour sa viande, le pangolin, suspect numéro 1 de la transmission du virus à l'homme, était vendu à prix d'or. "A ce jour, nous avons appréhendé 89 suspects, et saisi 2400 animaux sauvages", indique Dong Hao, un policier chinois. Selon une étude de l'université de Pékin, 90% des Chinois se disent contre la consommation d'animaux sauvages.
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