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Chine, les mégapoles du futur

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Depuis 20 ans, l'économie chinoise a pris son envol. Des régions autrefois rurales sont devenues de gigantesque zones urbaines. Après le développement titanesque des métropoles, comme Shanghaï ou Beijing (Pékin), les vagues de migration intensives ont poussé la chine à construire en quelques années les mégapoles du futur. En 2030, un milliard de Chinois seront des citadins.

Innovantes, à la pointe de la technologie, écologiques, ces villes ont l’ambition de vouloir répondre au problème que le futur amènera à se poser. Villes utopistes, ville en kit, éco-villes… les projets toujours plus nombreux et toujours plus démesurés peuvent parfois amener à se poser la question d’une telle frénésie. Car ces villes sorties de nulle part, qui doivent accueillir des millions d'habitants, se retrouvent pour la plupart vides.

Les incitations gouvernementales, le taux très bas de la pierre, ont attiré les investisseurs.

Les politiques et les banques, qui dépendent du pouvoir, s’associent aux promoteurs immobiliers pour porter ces immenses projets et mettre sur pied de juteux contrats. Cette surenchère va-t-elle amener à l’explosion de la bulle immobilière chinoise ?

Zhengzhou, Bayannaoer, Yiqi, Dongsheng, Anting ou Kangbashi sont-elles les villes de l’avenir ? Seul le futur y répondra.

La Chine fait appel aux  meilleurs architectes du monde pour mettre sur pieds des métropoles du futur. (AFP PHOTO/Allison JACKSON)
Si la ville Ordos en Mongolie intérieure est l’une des principales villes productrices de laine cachemire, la découverte dans les années 2000 de milliards de tonnes de charbon dans son sous-sol ont propulsé la région au premier plan de l’économie chinoise. (AFP PHOTO/Frederic J. BROWN )
Proche d’Ordos, a été construit la mégapole Kangbashi, symbole des villes fantômes qui jaillissent actuellement du sol chinois. (AFP PHOTO/Frederic J. BROWN)
Equipés de nombreux panneaux solaires, Ordos se veut à la pointe de l’écologie et des nouvelles technologies environnementales.
	  (AFP / Imaginechina / Xu ruiping)
Jaillie du désert en 2004, elle doit accueillir plus d’un million d’habitants. Seulement 30 000 y résident pour l’instant. Des milliers de plantes s’épanouissent pour freiner l’avancée des sables et l’érosion des sols.
	 
	  (AFP / Imaginechina / Zhao Pengfei)
Si l’on y trouve un théâtre, les spectacles sont rares et dans la bibliothèque, qui compte 200 000 ouvrages, dont 15 000 en langue officielle mongole (khalka), peu de lecteurs s’y bousculent. (AFP PHOTO/Frederic J. BROWN )
Mêmes si en 2010, les futurs Miss Monde visitent Ordos, les appartements restent désespérément vides. (AFP CHINA XTRA )
Les statues monumentales à la gloire de l’épopée mongole qui trônent sur les places semblent bien seules. (AFP CHINA XTRA )
La ville qui abrite le gouvernement municipal d’Ordos est surtout peuplée de fonctionnaires et de travailleurs migrants qui officient sur les nombreux chantiers inachevés. (AFP PHOTO/GOU YIGE )
Gagnant deux à trois fois ce qu’ils gagnaient à la campagne, des paysans se reconvertissent en employés municipaux. (AFP PHOTO/Peter PARKS )
Pas besoin de GPS : les embouteillages n’existent jamais. (AFP PHOTO/Frederic J. BROWN )
Seuls les enfants ne s’y ennuient pas… peut être. (AFP PHOTO/Frederic J. BROWN )
Dans une autre région, la ville de Zhengzhou souffre des mêmes maux que Kangbashi. Les appartements se vendant des milliers de dollars, peu d’acheteurs peuvent se permettre d’en acquérir. (AFP / Leevin Liang/EyePress)
Les centres commerciaux et les hôpitaux fermés n’incitent pas les sociétés à s’implanter. Les Chinois préfèrent rester là où le travail est prospère. Et la vie foisonnante. (AFP / Leevin Liang/EyePress)
Les seuls étrangers à la ville sont des jeunes mariés ou des touristes qui aiment s’y faire photographier. (AFP / Leevin Liang/EyePress)
La ville nouvelle de Lingang  est une autre de ces villes dédiées aux technologies de pointe. Elle se veut aussi le pole « mer » de la Chine du sud. Sa construction devrait s’achever en  2020. (AFP PHOTO )

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