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Cessez-le-feu en Syrie : un "signal d'espoir après 5 ans de conflit"

Après une journée d’intenses bombardements par le régime de Damas et l’aviation russe sur des bastions rebelles, le cessez-le-feu arraché par Moscou et Washington est entré en vigueur à minuit heure locale. Les grandes lignes de cette “cessation des hostilités” avaient été entérinées par le Conseil de Sécurité de l’ONU,
Article rédigé par Charlotte Alix
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (A Homs, le quartier de Bab Amr est un ancien bastion de la rébellion © RF/ Valérie Crova)

 Le Conseil de sécurité espère que ce cessez-le-feu permettra, peut-être pas de régler le conflit, mais au moins de réduire le niveau de violence pour permettre aux négociations de reprendre. Depuis Genève, le médiateur de l'ONU, Staffan de Mistura a parlé d'un tournant : "Non seulement ce cessez-le-feu peut créer les conditions d’une reprise des négociations, mais il peut surtout envoyer un signal d’espoir que les Syriens attendent depuis trop longtemps : qu’après plus de 5 ans de conflit, il pourrait y avoir une fin à leurs souffrances ."

 Pour autant beaucoup comme cette ambassadrice américaine exprime leur scepticisme au vu des intenses bombardements de bastions rebelles vendredi : "C’est difficile de paraître sérieux et sincère à propos d’une cessation des hostilités quand on bombarde jusqu’à la dernière minute avant le début du cessez-le-feu... Mais aujourd’hui, nous avons une opportunité. Si nous parvenons à faire que ce cessez-le-feu tienne, et c’est un très grand si, nous aurons fait un grand pas vers cette solution politique dont nous parlons depuis si longtemps. " Si le cessez-le-feu tient, le médiateur convoquera une reprise des discussions inter-syriennes le lundi 7 mars. 

 

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